Un peu de sobriété énergétique

J’aime bien quand les choses se font toutes seules.
Mais avant d’arriver à une sauvegarde automatique, encore faut-il que la machine à sauvegarder soit réveillée.
Et Pennsardin — ma grosse tour équipée d’un RAID 5 — a la fâcheuse tendance à dormir profondément.

Plutôt que de la laisser tourner 24h/24 pour “gagner du temps”, j’ai préféré miser sur la sobriété énergétique.
Mon serveur principal reste allumé en permanence, mais les autres ne s’éveillent que quand c’est vraiment utile :
ici, pour les sauvegardes nocturnes.

Un simple script Bash, un peu d’attente, et tout s’enchaîne tranquillement.

#!/usr/bin/env bash

MAC="00:52:54:46:58:34"
echo "[+] Réveil de Pennsardin via Wake-on-Lan"
wakeonlan ${MAC}

echo "[+] Attente que Pennsardin soit joignable"
until ping -c1 192.168.0.12 &>/dev/null; do
  sleep 1
  printf "."
done
echo -e "\n[+] Pennsardin en ligne"

echo "[+] Connexion à dunoz@pennsardin ..."
exec ssh lomig@192.168.0.12

Le principe est simple :

  1. Un Wake-on-LAN pour sortir la machine de sa sieste.
  2. Une boucle qui attend le ping, histoire d’être sûr qu’elle a bien les yeux ouverts.
  3. Et enfin, une connexion SSH pour déclencher la sauvegarde.

Ce petit rituel résume bien la philosophie du homelab : automatiser sans gaspiller. On n’a pas besoin d’un cluster en éveil constant pour faire tourner trois sauvegardes et un blog — juste un peu d’organisation, de parcimonie et de bon sens.

La prochaine étape ? Planifier ce réveil via systemd et remettre Pennsardin en veille une fois la sauvegarde terminée. Un majordome numérique, économe et ponctuel.